Santé et sécurité au travail
Santé et Sécurité au travail : à quoi sont exposés vos salariés ?
20 juin 2018
De nombreux travailleurs sont exposés à des agents dangereux, quel que soit leur domaine d’activité. Ces agents sont divers : substances chimiques, bruit, vibration… De plus les activités exposantes sont variées : manutention, conduite de véhicule, utilisation de machines….
Le décret n° 2017-1769 du 27 décembre 2017 retient le bruit comme facteur de risque professionnel, devant être pris en compte dans le cadre de la prévention de la pénibilité au travail. Les deux autres agents, sont eux, à considérer dans le cadre de la création du document unique selon le décret n°2001-1016.
QUELS SONT LES DIFFERENTS FACTEURS D’EXPOSITIONS ?
L’exposition au bruit
Pour une journée de travail (8 heures), on considère que l’ouïe est en danger à partir de 80 dB(A). Si le niveau de bruit est supérieur, l’exposition doit être de plus courte durée. Si le niveau est extrêmement élevé (supérieur à 135 dB(A)), toute exposition, même de très courte durée, est dangereuse. Les effets sur la santé peuvent être multiples.
Cette exposition peut être de deux types : aiguë ou chronique. En cas d’exposition aiguë, les risques sont les suivants : acouphènes, baisse temporaire de l’acuité auditive. Une exposition chronique au bruit peut, elle, causer : migraines, stress, insomnies mais également augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
Près de 6 Français sur 10 se disent dérangés par le bruit sur leur lieu de travail.
Les secteurs les plus touchés sont celui de l’industrie (17%) et du bâtiment (11%). Certains salariés seraient déjà atteints de surdité.
La qualité de l’air
La qualité de l’air est aussi celle de l’atmosphère de travail. Dans un lieu fermé, le Code du travail prévoit le renouvellement de l’air pour conserver une certaine qualité et permettre l’évacuation de l’air pollué. La réglementation pour la qualité de l’air distingue la pollution non spécifique (liée à la présence de l’Homme) et la pollution spécifique (liée à la présence de substances dangereuses ou gênantes sous forme de gaz et vapeurs).
L’employeur se doit de mettre en place un renouvellement d’air suffisant afin de permettre à ses employés de travailler dans de bonnes conditions. Dans le cas contraire, les répercussions sur l’Homme peuvent être sérieuses : irritations nasales, respiratoires et troubles neurologiques… Une intoxication chronique, elle, peut entraîner des conséquences hépatiques et rénales.
De plus, en cas de manipulation de substances chimiques, l’employeur doit également évaluer les risques liés à la présence de ces substances dans l’atmosphère de travail.
L’exposition aux vibrations
Lorsque l’ensemble du corps est soumis à des vibrations de manière prolongée, cela peut provoquer des douleurs lombaires ou lombalgies, des hernies discales, une dégénérescence précoce de la colonne vertébrale, ainsi que des douleurs au niveau du cou et des épaules.
La réglementation définit des valeurs minimales et maximales pour l’exposition aux vibrations. Ainsi, il est recommandé de vérifier et mesurer les niveaux de vibrations mécaniques.
Il existe deux modes d’exposition aux vibrations : les vibrations transmises à l’ensemble du corps et les vibrations transmises aux membres supérieurs. Ces deux modes impliquent des mesures de prévention spécifiques et imposent des valeurs d’exposition journalière (dites valeurs d’action).
LE GROUPE QUALICONSULT VOUS ACCOMPAGNE
Le Groupe Qualiconsult vous aide à mettre en place des plans de prévention et d’actions pour améliorer le quotidien de vos salariés :
- Identification et évaluation des risques ;
- Conseils et réalisation des mesures d’exposition (bruit, vibrations, agents chimiques dangereux) ;
- Rédaction d’un rapport d’études incluant des préconisations permettant de réduire les nuisances.